DES FEMMES-ARTISTES A PARIS 1850-1900
En 1850, Paris devient la ville de la modernité et le centre de l’avant-garde. Les mouvements d’avant-garde se multiplient : réalisme social et impressionnisme. Pendant des siècles, les femmes n’ont pas accès à l’enseignement artistique officiel. Pire, elles doivent se faire accompagner par un chaperon pour sortir de chez elles le jour. La nuit, pas question de sortir. Elles n’ont pas la capacité juridique d’agir. Cependant, des femmes fortes et talentueuses telles que Rosa Bonheur, Berthe Morisot et Mary Cassatt (USA) surmontent les obstacles et enfreignent les règles sociales pour exercer leur talent. En 1872 et 1875, deux académies privées, ouvrent enfin leurs portes aux femmes-artistes à Paris. Elles attireront des dizaines de femmes artistes des États-Unis, de Russie et de Scandinavie, telles que Marie Bashkirtseff, Helene Schjerfbeck et Cecilia Beaux (États-Unis). Parmi elles, la plupart resteront méconnues pendant des décennies. Ce n’est qu’en 2017, que Camille Claudel aura son propre musée à Nogent, et ce n’est qu’en 2018 que les œuvres de ces peintres internationales seront exposées lors d’une expo à Paris, Denver, Louisville et Williamstown. En 2019 les œuvres de Berthe Morisot et d’Hélène Schjerfbeck seront exposées respectivement au Musée d’Orsay et à la Royal Academy. Toutes ces expositions connaîtront un succès foudroyant.