Dans les années 1990, de nombreuses jeunes femmes artistes de différents pays et continents rejoignent les rangs. Elles percent dans les nombreuses nouvelles manifestations d’art dans le monde entier. C’est surtout la Biennale de Venise, avec sa longue durée, son grand public, ses nombreux journalistes et sa douzaine de prix, qui commence à montrer des œuvres d’artistes féminines et les fait progresser. Nous citons la Sud-Africaine Marlene Dumas, la Libanaise Mona Hatoum, la Colombienne Doris Salcedo et la Sud-Coréenne Kimsooja. Elles travaillent sur des thèmes tels que la mondialisation, l’identité, le post-colonialisme, l’urbanisation croissante, la violence politique et l’aliénation. La Britannique Tracey Emin et la Suissesse Pipilloti Rist se font aussi connaître. Ainsi que deux artistes belges: Berlinde De Bruyckere et Ann Veronica Janssens. Au milieu des années 2000, le marché de l’art accueille de jeunes femmes artistes talentueuses d’origine africaine : l’Ethiopienne-Américaine Julie Mehretu, l’Afro-Américaine Kara Walker et récemment la Nigériane-Américaine Njideka Akunyili Crosby, qui sont devenues de véritables stars. En 2019-2022, il y aura des centaines d’expositions sur les femmes artistes dans l’art contemporain dans le monde entier. Est-ce une percée ?